Dossier : L’accidentologie locale
Lufop
Dans un article prétendent je vous parlais du fort taux d’accidentologie du département de l’Hérault. Voici une étude réalise par « l’Observatoire », qui a pour mission (entre autre) de collecter, traiter et analyser les données sur les accident de la route en France.
Mon message personnel est toujours le même, quelque soit le département dans lequel vous vous trouvez, soyer prudent sur la route et pensez également aux autres usager de la route et au passant en ville… Je vois tous les jours des personnes (de tous ages) qui conduisent n’importe comment et ca me met en rogne, ces gens sont des inconscients qui ne se rendents pas compte qu’en une fraction de secondes il peuvent otrer la vie d’une personne pour gagner (et quelque fois même pas) une minute sur leur traget…
Voici un extrait de la publication:
L’Observatoire a récemment créé les « indicateurs d’accidentologie locale » (IAL) : cette méthode objective et rigoureuse permet de comparer équitablement l’accidentologie d’un département avec un autre ou avec la moyenne nationale. Elle tient compte du fait que les résultats sont dépendants du caractère urbain ou rural, des réseaux, de l’importance du trafic et de bien d’autres variables.
• Pour chaque département, l’IAL a été établi en prenant en compte des chiffres sur cinq ans (1997- 2001). Il consiste à comparer le nombre de tués du département au nombre de tués qu’il y aurait si on appliquait aux parcours effectués dans le département le taux de risque moyen pour la France entière (nombre de tués par rapport aux parcours effectués). Le rapport des deux chiffres donne le risque relatif du département concerné par rapport à la moyenne nationale : c’est l’IAL. Des indicateurs départementaux sont également établis réseau par réseau (autoroutes, routes nationales, départementales, voies urbaines).
• Ces outils permettent de multiplier les comparaisons : apprécier le surrisque ou le sous-risque relatif de chaque département, tous réseaux confondus. Alors que la moyenne nationale est d’1, les Côtes-d’Armor affichent 0,77, l’Eure-et-Loir 1,41, la Corse-du-Sud 1,43 et le Tarn-et-Garonne 1,49 ! Ou bien découvrir que l’exposition au risque mortel sur le réseau autoroutier de Seine-Saint-Denis est de 26,9 % contre 0,4 % en Ille-et-Vilaine et qu’il est de 18 % sur les routes nationales des Alpes-Maritimes, mais de 69,9 % dans la Manche ! Des chiffres qui obligent à se poser quelques questions… Les IAL facilitent également l’évaluation des progrès ou de la détérioration de l’accidendotologie d’un département d’une année sur l’autre.
L’Observatoire du Languedoc-Roussillon mène ses propres enquêtes
Pourquoi, dans la région Languedoc-Roussillon, les accidents sont-ils si meurtriers ? Pourquoi, alors que, comme partout en France, leur nombre diminue, celui des tués reste stable contrairement à ce qui se passe ailleurs ? C’est la question que se pose Michèle Sounillac, responsable de l’Observatoire régional de sécurité routière. « Nous avons confié au Cete Méditerranée deux études sur des thèmes qu’intuitivement nous estimions être des facteurs accidentogènes importants pour notre région : le port de la ceinture et les vitesses. » Une première série d’enquêtes, menées autour de Montpellier, a permis d’évaluer le taux de port des ceintures, notamment à l’arrière. Plutôt médiocre : 50 % en moyenne (60 % pour les enfants, 40 % pour les adultes). « Nous allons poursuivre l’enquête dans les autres départements, mais d’ores et déjà , il est clair qu’il faudra faire porter les efforts de prévention sur ce point-là , particulièrement dans les déplacements achats ou loisirs où le laxisme est le plus grand », explique Michèle Sounillac. Pour les vitesses, l’Observatoire s’est appuyé sur les données des « stations Siredo », installées sur le réseau pour gérer le trafic : leurs capteurs enregistrent le nombre de véhicules, mais aussi le nombre et le taux de dépassement des vitesses limites. « L’analyse des vitesses n’étant pas le but premier de cet outil, l’exploitation est délicate [1], précise notre interlocutrice. Cependant, nous nous y sommes attelés car cela nous permet de voir s’il existe un lien entre les zones à fort taux d’accidents et celles à fort taux d’excès de vitesse. Or, ce lien a été établi en de nombreux endroits. Notre document sera donc adressé aux DDE qui, nous l’espérons, trouveront là une aide à la mise en place d’actions ciblées… en liaison avec les autorités et les forces de l’ordre locales. » En fait, cet Observatoire ne manque pas d’ambition : non seulement il analyse l’accidentologie locale, mais il s’est aussi fixé pour mission d’informer le plus grand nombre d’usagers locaux. Jusqu’ici, il publiait dans son propre journal des synthèses d’études locales ou nationales, des politiques mises en œuvre, des actions locales innovantes. Depuis cet été, ces informations sont mises en ligne sur son tout nouveau site de l’Observatoire. Là encore, un effort de proximité pour permettre un meilleur partage des connaissances.
Télécharger la carte de l’accidentologie selon les départements (PDF 84 ko)
voir la source : Dossier : L’accidentologie locale.
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